mercredi 7 décembre 2011

la sagesse de Derrick

Derrick prend le temps. On dira, surtout le non-germanophile non germanophone, que Derrick est une série ennuyeuse, lente, grise, amorphe, datée, kitsch... et j'en passe. Mais Derrick prend le temps, chose que nous ne nous prenons plus. "time is money" dira l'américain pour ne pas dire le capitaliste. Derrick prend le temps, sans effets spéciaux, il prend le temps de rencontrer les personnages, il se concentre sur leur psychologie. Aujourd'hui nous regardons les Experts, nous regardons l'infiniment petit et l'infiniment grand, et nous oublions peut être trop souvent la simple échelle du regard et de la perception proprement humaine.
Aujourd'hui, dans Derrick (non, je ne regarde pas Derrick tous les jours) un médecin psychiatre parle d'un homme à l'inspecteur. Il lui décrit ce patient interné quelques temps dans sa clinique comme un homme brillant et d'une sensibilité extrême. Les deux allant souvent de paire. Certaines personnes seraient "très" sensibles et donc capables de ressentir multitudes de choses non perceptibles pour les autres. Ces gens peuvent affiner ces sens pour en faire un mode de perception égal aux autres sens. Ils pourraient alors voir/sentir plus en détails. En faire un mode d'apport de connaissance. Le danger étant que, vu leur sensibilité, ils chavirent dans cet océan de d'émotions et de sensibilité.
Je pense être trop sensible pour ce monde. Mais pour rien au monde je ne renoncerai à ma sensibilité.

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