lundi 2 janvier 2012

Dormir

J'ai dormi cette nuit, d'un sommeil incroyablement lourd et profond. Je me réveille au petit matin (petite envie pressante) à ne plus savoir où je suis et quel jour nous sommes. Je suis encore dans le rêve, il est intéressant, vite un tour aux WCs pour continuer cet épisode...

Je rêve d'une zone piétonne dans une ville indéfinie; il fait beau, il ne fait pas froid. Je passe devant une vitrine d'un magasin de chaussures, plutôt des baskets et des sneakers. Je vois un étalage intéressant au fond de la boutique, j'entre. Au fond à gauche, oui des pompes vraiment pas mal. Mais pour homme, ils n'ont pas ma taille. Je vois un escalier vers le sous-sol, sur les marches sont posées d'autres paires, pour femme il me il me semble. Je ne sais pas pourquoi, je ne descends pas. Me retournant pour m'avancer vers un recoin à gauche de la porte, visant une paire de chaussures en cuir basses, je passe devant un comptoir. Je sens quelque chose d'étrange. Je sens son odeur, je la vois du coin de l'oeil. Je sais qu'il est trop tard, impossible de l'éviter. Je m'arrête, la salue. C'est Eliane, mon ex, avec qui je suis restée 3 ans. Je ne l'ai pas revue depuis plus d'un an et demi, alors qu'elle travaille à 2 pas de chez moi. Elle semble heureuse de me voir. Elle n'a pas l'air trop mal en point. Je me méfie. Je me suis toujours méfiée de cette femme. Nous sortons. Elle roule sa clope, je fais de même. Une fille l'attend à l'extérieur, jeune, à vélo. Je regarde les gens dans la rue, ceux qui fument portent un numéro accrochés à leur veste. Je ne comprends pas. Puis je me rappelle de cette loi qui viens d'être votée: on a que le droit de fumer 2 min dans la rue, ensuite il faut éteindre sa cigarette. Les numéros que portent les gens indiquent la minute à laquelle ils ont allumé leur clope (par exemple 03 pour 15h03) ce qui permet aux pervenches de contrôler le respect de cette nouvelle restriction complètement idiote. Je réfléchis, me dis que ca doit faire 2 min que je fume, j'éteins donc ma clope et cherche une poubelle pour le mégot. Eliane, elle s'en fout. Elle s'est toujours foutu des lois. Nous partons à 3 sur le même vélo, ne me demandez pas comment, je ne me souviens plus. La fille pédale, nous allons vite, beaucoup trop vite. Elle slalome entre les piétons jusqu'à ce que je dise "stop!!!". et elle pile. Freinage maitrisé, pas de blessés, pas de dégâts.
Le prochain rêve commence de suite. Un énorme gymnase, presque un hangar. Sol en lino. Hauteur sous plafond énorme. Je suis dans un cours de sport ou d'auto-défense. Les gens sont par deux, ils portent des protections blanches rembourrées sur le torse, les avants-bras, et un bouclier blanc. A tour de rôle, attaque, puis, défense. J'ai d'abord l'impression qu'ils risquent de se blesser. Non, pas de douleur dans ces contacts qui semblent si violent. Leurs visages sont souriant, amusés, doux. Je circule entre eux. Tout d'un coup la fin du cours est annoncée pour laisser place à un show. Des écrans de toile blanche tombe du plafond, des énormes draps blancs se détachent et se déploient sur toute la hauteur. Je passe à travers cette forêt d'écrans et voit au fond un Dj/Vj sur une estrade il lance le son et l'image. Je me retourne et découvre que cette forêt blanc est devenue une forêt d'images animées bougeant dans le rythme de la musique. Les gens en blanc portent ces images projetées. Sacrée vision. J'en reste bouche bée.

J'adore dormir.

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